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Des Transferts Improbables en L1


Si les plus gros transferts des stars du ballon rond font et défont l’actualité du monde du football, ils arrivent de tomber sur des mouvements de joueurs totalement surprenant. Zoom donc sur ces cessions de joueur en Ligue 1 qui ont semblé échapper à toute logique sportive. Voici l’équipe-type des Transferts Improbables de L1.

- José Luis CHILAVERT : Véritable star au Paraguay et dans toute l’Amérique du Sud, Chilavert était programmé pour les lumières des grands clubs latinos ou européens. La 2e hypothèse semblait définitivement enterrée quand à l’issue de 2 saisons mièvres au Real Saragosse il met fin à son exil en Europe. D’autant qu’il reste 10 ans au Velez Sarsfield dont il devient une icône, à coup de trophées, buts sur coups francs et frasques légendaires. Et c’est même le monde entier qui fait sa connaissance avec le bon parcours du Paraguay à la coupe du monde 1998. La surprise est donc totale lorsque le bouillant guarani annonce en 2000 retenter sa chance sur le Vieux Continent à...Strasbourg ! Ou quand le feu rencontre la glace. En surpoids et plus motivé à l’idée de marquer un but que d’arrêter ceux adverses, son escapade alsacienne s’avère au final très inégale, avec un titre en Coupe de France et une descente en L2. Dans la même veine : Sergio Goycochea, d’Argentine au Stade Brestois.

- Zoumana CAMARA : Jamais les derniers pour faire n’importe quoi dans le domaine des transferts, l’Inter se devait de figurer dans ce onze. Ainsi, à l’été 98, voulant comme tout le monde avoir le maximum de Français dans ses rangs, les Nerazzuri vont chercher le jeune Camara en 2e division (fait rare à cette époque), à Saint-Etienne. Bien qu’étant un défenseur solide et plein d’espoir, la marche est logiquement trop haute pour notre stéphanois qui devra se contenter de 2 petits matchs de Coupe d’Italie sous le maillot bleu et noir. Cependant, la suite de son honorable carrière démontra que Papus n’était pas non plus un tocard. Dans la même veine : Jérémie Bréchet, de Lyon à l’Inter lui aussi. :

- Frédéric DEHU : Ah ce bon vieux Fred Dehu ! Formé au RC Lens, il tiendra la défense Sang et Or pendant de longues années avant de tenter une expérience à l’étranger. Et pas n’importe où, puisque c’est carrément le FC Barcelone qui s’offre à lui en 1999, après avoir gagné un championnat et une coupe de la ligue dans le Nord. Mais la Catalogne est un autre monde, trop grand pour Déhu. Au bout d’une seule saison au bilan mi-figue mi-raisin, il décide de rentrer au pays, au PSG. Bon choix car dans la capitale il retrouve rapidement son niveau, avant plus tard d’aller se fourvoyer chez l’ennemi marseillais. Dans la même veine : Philippe Christanval, de Monaco à Barcelone.

- Papy DJILOBODJI : Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête d’Antonio Conte quand tout juste débarqué à Chelsea il engage Papy Djilobodji ? Difficile à dire, même si le défenseur sort d’une saison convaincante avec le FC Nantes, pâle 14e de Ligue 1. Si l’histoire est belle pour celui qui a débarqué en France à l’US Sénart-Moissy, il n’y aura pas de happy-end : Papy portera le maillot des Blues en tout et pour tout...59 secondes ! Aujourd’hui, le central sénégalais est à Dijon, un club plus dans ses cordes. Dans la même veine : Bernard Lambourde, de Bordeaux à Chelsea.

- Julien FAUBERT : Il est l’étendard de ce onze, le premier nom que l’on couche sur le tableau noir. Car s’il y a bien un transfert qui est resté dans les mémoires pour son improbabilité, c’est bien celui de Faubert au Réal Madrid. C’est en février 2009 que l’impossible se réalise : en galère de latéral et après plusieurs échecs de transferts, la Maison Blanche ne voit pas d’autre solution possible que de se faire prêter le Français par West Ham. Une aubaine inespérée pour le Havrais de naissance, qui compte à son actif une seule et unique sélection, datant de 3 ans au moment des faits. De miracle il n’y eut pas : après 2 matchs et 54 petites minutes de jeu, retour à la réalité et à West Ham. Aujourd’hui, l’ancien Bordelais fait les beaux jours du Borneo FC…

- Jocelyn BLANCHARD : USL Dunkerque, FC Metz, Juventus, RC Lens, Austria Vienne, Austria Kärnten. Le CV de Jocelyn Blanchard s’apparente à un "Cherchez l’intrus". On se demande encore ce qui a bien pu pousser les Bianconeri à engager le milieu de terrain, alors à Metz. Au côté de Pires ou Meyrieu, il décroche le titre honorifique de vice-champion de France, attirant ainsi un peu de lumière sur un joueur plutôt habitué à l’ombre. Autre élément qui a pu convaincre la Juve de se payer Blanchard, la date du transfert : aout 1998. Les Bleus fraîchement champions du Monde, la mode est au Français. La Vieille Dame y succombe et croit surement tenir en Blanchard le nouveau Deschamps. Sans surprise, le Béthunois de naissance n’arrivera pas à s’imposer en Italie, et au bout d’un an rentre au bercail à Lens, un club plus en adéquation avec le bonhomme. Dans la même veine : Bakaye Traoré, de Nancy au Milan Ac.

- Oleksandr ZAVAROV : On tient avec Zavarov l’exact inverse de Blanchard. Figure de proue du grand Dynamo Kiev de Valeri Lobanovski et de la Juventus de Dino Zoff, vainqueur de la C2 et de la C3, finaliste de l’Euro 88, 2 fois dans le top 8 du Ballon d’Or : le milieu de poche semblait abonné à l’excellence. Comment donc expliquer son transfert de la Juve à Nancy à seulement 29 ans ? Un goût immodéré pour les quiches lorraines ou la bergamote ? L’impétueuse envie de visiter la place Stanislas ? Une adhésion sans borne à la devise "qui s’y frotte s’y pique" ? Avoir perdu un pari avec Platini ? Le mystère reste (et restera) entier.

- Milos KRASIC : Un Zavarov des temps modernes. Comme son compère Ukrainien, Krasic affiche sur son CV la Juventus et un grand club russe avec lequel il remporte une C3 (CSKA Moscou). Après l’Italie, il continue de fréquenter un club de haut niveau en partant au Fenerbahce. C’est donc avec stupeur que l’on découvre son arrivée au Sporting Club de Bastia lors de l’été 2013, en prêt avec option d’achat. Ses bons premiers matchs entretiennent le sentiment de bonne pioche pour les Corses. Pas pour longtemps, puisque le Serbe finira la saison soit sur le banc soit en tribune, cramé qu’il était à seulement 29 ans. Dans la même veine : Sneijder de Galatasaray à Nice.

- Zinédine MACHACH : Le dernier en date mais pas le moins improbable des transferts. Agé à peine de 22 ans, la courte carrière de Machach a déjà connu plus de haut que de bas. Assez tôt, un potentiel certain est décelé chez le milieu du TFC. Passé pro à 19 ans, il marque même lors de son 1er match en L1. Mais rapidement les ennuis commencent ; retards, implication douteuse, etc : Dupraz l’écarte du groupe pro et l’exfiltre même en prêt à Marseille, sa ville natale. Où il subit le même sort. Revenu en bord de Garonne, l’apothéose intervient en septembre 2017 lorsqu’il roue de coups l’entraîneur de la réserve toulousaine. Il est logiquement licencié et semble tricard en France. On imagine alors aisément ajouter le nom de Machach à la longue liste des talents à la carrière mort-née. Quatre mois plus tard, sorti du néant, le Napoli, leader flamboyant de Serie A, décide de recruter notre Zinedine ! Si sportivement prendre la place de mec comme Hamsik ou Jorginho semble plus qu’utopique, gageons qu’au niveau du comportement, Machach apprendra à se retenir avant de porter la main sur Maurizio Sarri ou un gars du staff napolitain...

- Patrick KLUIVERT : Pendant une décennie, il a fait partie des meilleurs attaquants du Monde. Meilleur buteur de l’Histoire des Pays-Bas (dépassé depuis la fin de sa carrière par Van Persie), meilleur buteur de l’Euro 2000, vainqueur de la Ligue des Champions, avant-centre du Milan et du Barça, il n’aura manqué à Kluivert qu’un trophée avec les Oranjes. Rentré à 30 ans au PSV, on pensait alors que l’avant-centre allait passer sa pré-retraite à claquer tranquillement des pions au pays. Erreur. L’Amstellodamois surprend son monde quand seulement un an après il débarque à Lille. Peu habitués à ce genre de coup d’éclat sur le marché des transferts, les Dogues ne savent pas comment gérer cette star hors de forme, passée du statut de gloire à celui de boulet. Lucide, Kluivert arrête les frais et prend sa retraite dès la fin de la saison. De joueur fantôme cette année-là, le Néerlandais deviendra plus tard dirigeant fantôme en devenant en 2017 l’éphémère "Directeur du Football" du PSG. Dans la même veine : Mutu, à l’AC Ajaccio.

- Angelos CHARISTEAS : Il restera à jamais le symbole du plus gros hold-up de l’Histoire des sports collectifs. Bourreau de l’Espagne, de la France et du Portugal en finale par ses coups de tête ultra-décisifs, Charisteas aura permis à la Grèce de remporter contre toute attente l’Euro 2004. Une équipe besogneuse, passée en un mois d’un anonymat profond au toit de l’Europe. Son n°9, alors attaquant du Werder de Brême, devient immédiatement une star. S’il ne retrouvera jamais l’éclat de l’été 2004 pour la suite de sa carrière en club, celle-ci est plus qu’honnête : il joue à l’Ajax, Feyenoord, Nuremberg, Leverkusen. Jusqu’au drame d’août 2010 et sa signature à...Arles-Avignon. Pas de pot, cette saison (l’unique de leur histoire en L1) les Provençaux touchent le fond et resteront dans l’imaginaire collectif comme l’une des équipes les plus faibles que le championnat ait connu. Un flop collectif et personnel avec ce bilan famélique pour le Grec : 7 matchs/0 but. Allez, salut. Dans la même veine : Pavón, du Real à la galère d’Arles.






 
 

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