Blancs ingénieurs noirs ingénus
Au rang des seigneurs ou dépourvus de génie
Grands vainqueurs a l’âme de gagneurs
Ou fainéants et menteurs
Tout ca dans un même corps réunis
Race qui réussie espèce peu avancée
Sans histoires écrites ni récits donc sans passé
Inventeurs cravates
Créateurs gâtés créatures ratées
Sans grandeur à cravacher
Civilisateurs sensibilises
Par train de vie aisée hectares à dévaliser
Martyrs dans la moiteur des alizées
Moteurs d’immenses fortunes réalisées
Amateurs de belles lettres et de poésies
Frappeurs de tambours avec fracas et frénésie
Grands penseurs encenses
Petites frappes assassins
Baroudeurs résistants quémandeurs assistes
Humbles sujets du tout puissant (espiritu sanctus)
Se référant au livre saint (amen)
Individus indécents
Qui dissimulent à peine
Et leurs sexes et leurs seins
Et leur sang est souillé
Et leurs chants sont bruyants
Dépouilles d’humanité leurs yeux sont fuyants
Apprenons leur à prier jésus christ sans crier
Et triez la canne à sucre tout en souriant...
Refrain :
Oui la nature a fauté
S’est plantée en beauté x2
Toi ton identité
C’est d’être la créature ratée
Que disent la science et la messe
Toutes les grandes puissances du monde et la presse
Que cette noirceur en présence dans la pièce
Nous est inférieure comme la chienne et l’ânesse
Bons chrétiens j’acquiesce et volontiers j’angoisse
Et les os glaces places devant ces corps sans grâce
Et ses cuisses sont trop grosses
Ses narines embrassent chacune des extrémités de sa pauvre face
Ses fesses sont une énorme masse
Conséquence, sa silhouette n’a aucune forme de classe
Sa peau une carapace de cuir sans souplesse
Lèvres si épaisses qu’elles en deviennent grimaces
La pommette est saillante cher client clientes
Ne vous arrêtez pas a cette laideur criante
Les jungles de l’Afrique lointaines et luxuriantes
Nous offre des spécimens de différentes variantes
Leurs femelles sont fertiles et vaillantes
Dociles et idiotes font elles même leurs paillotes
Les mâles ont côtoyés éléphants et coyotes
Nourris de chasse de pêche et de cueillette
Eloignez quand même vos fillettes
Parfois le sauvage plonge dans la démence
En rage peut réduire un humain en miettes
Mais le passage du fouet le ramène au silence...
Refrain