Voici le 3ième album des Sages Poètes de la Rue après "Qu’est qui fait marcher les Sages ?" et "Jusqu’à l’Amour" (NDLR : que j’aurai put kroniker d’ailleurs mais j’ai oublié de le faire et maintenant je l’ai plus, donc veuillez m’excuser pour ma fainéantise) que j’avais relativement bien apprécié. C’est donc l’esprit joyeux et le coeur en fête que je m’imaginais déjà à la Fnac afin de me détacher de ce fléau qui pèse horriblement sur la société actuelle : l’argent et dans mon cas, les 18 euros que coûtent l’album. Mais revenons à la dure réalité. Franchement, la déception prédomine au sortir de plusieurs écoutes de ce "Après l’orage". Certes les sons sont irréprochables et claquent sévère dans le poste, certes les Sages Poètes de la Rue ne sont pas nés de la dernière pluie et ont acquis une certaine aisance au mic. Cependant, les sujets des chansons sont très superficiels et nullement engagés (même si des fois c’est assez marrant il faut bien le reconnaître), les refrains sont la plupart du temps ridicules et proches de la variet’. L’usage excessif de l’égotrip est aussi condamnable et je voudrais aussi faire une remarque concernant le track n°6 intitulé "Tout le monde fait oh" (déjà rien qu’avec le titre on devine que ça va être une critique acerbe de la société et de la politique du gouvernement Français) où visiblement ils ont pompés comme des porcs le son et la mélodie de "Murder she wrote" de Chaka Demus&Pliers. En résumé, cette album a visiblement été conçu dans le but d’être passé dans les voitures ou dans les discothèque et nullement pour faire réfléchir et je tiens aussi à signaler que j’ai trouvé Danny Dan beaucoup plus en forme que les 2 frengins Zoxea et Melo Pheelo, ses rimes et son flow étant plus fouillés et tranchants. Finalement, j’ai bien fait de le graver...CQFD