La voici, la crème de la crème européenne. Découvrez ici ce qu’il s’est fait de mieux lors du Championnat d’Europe des Nations : l’Equipe-Type de l’Euro 2016, le Onze majeur des meilleurs joueurs de la compétition.
- Equipe Bis :
Rui Patricio - Guerreiro, Koscielny, Bonucci, Kimmich - Naingollan, Modric - Ramsey, Ozil, Payet - Morata
Hugo LLORIS : Avec le forfait de dernier instant de la charnière titulaire Varane/Sakho et l’instabilité défensive qui en découle, l’Equipe de France savait qu’une grande partie de son parcours était dans les mains de son gardien. Et il n’a pas déçu. Toujours serein et exemplaire, le Niçois a montré la voie à ses coéquipiers, en vrai gars sûr. En bon capitaine, Lloris a maintenu à flot les Bleus en effectuant des parades décisives, notamment contre l’Allemagne en demie. Le but d’Eder en finale ne lui est pas imputable.
Darijo SRNA : Notre coup de cœur. L’infatigable croate aura labouré son couloir droit de la 1ère à la 90e minute de chaque match. Capitaine courage, il eut aussi la force mentale de reprendre immédiatement le terrain alors qu’il apprend le décès de son père à la fin de la rencontre initiale contre la Turquie. Aussi fort défensivement qu’offensivement, il aura tout fait pour mener la Croatie au plus haut, même si la sélection au damier s’arrêta sèchement en 1/8e contre les futurs vainqueurs portugais. A 34 ans, il a prouvé qu’il était de la trempe des Maldini, Cafu ou Zanetti.
PEPE : Le défenseur portugais vient encore de prouver à très haut niveau qu’avant d’être un psychopathe mangeur d’enfant, il était bel et bien l’un des meilleurs défenseurs du monde. Imprenable en 1 contre 1, se coltiner Pepe est un calvaire pour n’importe quel attaquant (sauf peut-être Gignac en finale qui le dépose avant de tirer sur le poteau). Avec un tel totem en charnière centrale, Fernando Santos a rapidement compris qu’il pouvait bâtir une stratégie s’appuyant sur sa défense. Bien lui en a pris.
Jérôme BOATENG : Si à l’instar de cet Euro, Boateng a souvent été perturbé par les blessures, quand il est en pleine forme, l’arrière allemand devient le défenseur ultime. Intraitable dans les duels et insurmontable dans les airs, il allie un physique impressionnant à une technique qui ne l’est pas moins, avec comme spéciale ses transversales délicieuses. Seul petit trou d’air : son improbable main en quart qui permit à l’Italie d’égaliser. Pour terminer sur une bonne note, revoyons son sauvetage miraculeux contre l’Ukraine :
Giorgio CHIELLINI : Ah ce bon vieux Giorgio, Antonio Conte lui donnerait le bon dieu sans confession ! Avec un tel soldat, le sélectionneur italien savait qu’il pouvait partir à la guerre les yeux fermés. Surtout quand les compagnons de Chiellini sont Barzagli et Bonucci, qui lui aussi aurait pu être dans notre sélection. Mais comment ne pas choisir le vieux lion turinois, toujours aussi dur sur l’homme et âpre au duel. Lui qui a appris le respect à l’insolente armada offensive belge, lui qui a ensuite étouffé Ibrahimovic pour enfin briser le tiki-taka et ouvrir le score contre la Roja. Pour le dernier acte contre l’Allemagne, il est encore décisif en provoquant la main de Boateng entraînant le penalty égalisateur. Le patron.
Toni KROOS : Le métronome allemand aura réussi le tour de force d’être aussi bon sur les pelouses françaises que tout le long de la saison longue et harassante qu’il vient de vivre au Real Madrid. Il aura distillé de bons ballons à ses coéquipiers quelque soit son positionnement au milieu et la tactique offensive adoptée par Löw : avec Gomez en pivot ou un Müller plus mobile en pointe. Ses frappes de loin, si elles n’ont pas fait mouche, ont en tout cas permis de faire monter les blocs opposés, souvent placés bas face à la Mannschaft. Bref, il n’aura manqué que des buts pour illuminer ses performances.
Eden HAZARD : Il serait injuste de se baser uniquement sur le dernier match catastrophique de la Belgique face aux Gallois pour juger la qualité globale des performances d’Eden Hazard lors de cet Euro (dernier match où il n’a pas spécialement démérité d’ailleurs). Le talent de l’ancien Lillois est si grand que l’on attend de lui monts et merveilles à chaque partie. Mais sa performance en 1/8e face à la Hongrie a sûrement été la plus grosse sur un match de tout le tournoi. Autre titre honorifique à son actif : il finit meilleur passeur de la compétition avec 4 passes décisives en 4 matchs. Excusez du peu.
Renato SANCHES : On vous a déjà tout dit sur la petite merveille portugaise dans notre Equipe-Type des Révélations de cet Euro, rien d’autre à ajouter. Ah si, il a été élu Meilleur Jeune de la compétition. Normal.
Antoine GRIEZMANN : Le football est cruel et Griezmann vient d’en vivre l’amère expérience. Une barre rentrante sur son penalty en finale de la C1, un poteau rentrant sur le tir de Gignac en finale de l’Euro et l’étincelant attaquant Bleu rentrait au Panthéon du football français. Parfait dans le jeu, efficace comme jamais, Grizou aura vu la meilleure saison de sa carrière conclue par un seul trophée : celui de Meilleur Joueur (et Meilleur Buteur) de l’Euro. Rien que ça, mais si peu comparé au sacre européen seulement tutoyé lors de cette nuit du 10 Juillet. Il y a eu Ballack 2002, il y aura désormais Griezmann 2016.
Gareth BALE : Il a réussi là où ses illustres prédécesseurs (Giggs, Rush) ont échoué : qualifier le Pays de Galles à un championnat d’Europe et ensuite lui faire atteindre une inespérée demi-finale ! Dans son style inimitable, Bale s’est senti investi d’une mission nationale et a mis toutes ses qualités individuelles au service d’un collectif moyen mais pas dépourvu de talents (Gunter, Allen, Ramsey, Robson-Kanu). Sa technique, sa vitesse et surtout sa force de frappe ont fait des ravages et porté le Cymru vers les cimes. On retiendra particulièrement les victoires retentissantes contre la Russie et la Belgique.
Cristiano RONALDO : D’habitude les statistiques du bonhomme sont éloquentes. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas spécialement pour son bilan comptable que Ronaldo a sa place parmi les meilleurs, mais pour l’ensemble de son œuvre. Car outre ses 3 buts, c’est bien par son leadership et sa soif de vaincre communicative que le capitaine lusitanien a brillé. Avec en clou du spectacle, cette finale avortée qu’il termina en véritable adjoint du sélectionneur. Et en vainqueur.
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Message
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par Fifa - 30/11/2016 15:13
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Gareth Bale est un bon joueur