Chacun son destin, certains finissent riches et aisés,
Tandis que d’autres vivent dans la merde, les pleurs et finissent délaissés,
Je vais pas laisser la vie m’avoir, donc faut qu’j’m’en sorte,
Que j’ouvre les portes de la réussite pour voir ce que ça m’apporte,
Comment je me porte face au destin,
Rien de bon mais je fais en sorte de m’en sortir du mieux que je peux
Et si la vie n’est pas un jeux
Faut qu’j’raffle la mise, aucune erreur permise,
Pourquoi mes rêves s’envolent en masse,
La vie c’est comme la roulette : manque, impairs et passe,
Avec le temps la vie se tasse mais aucuns problèmes s’effacent,
Dis moi ce qui passe, où est le malaise ?
Pourquoi le destin nous baise, même si je reste à l’aise,
Je sais que brûle la braise au fond de mes veines et ça ça pèse, tu sais
Les petits poussent, les HLM vieillissent, les familles s’agrandissent,
Ici trop de fiel, trop de mains tendues vers le ciel,
Prières du soir substantielles,
Éternelles requête a espérer de meilleurs lendemains,
L’état nous a laissé pour mort, paria d’aujourd’hui et de demain,
Vos mots ne valent pas les notre, pioncer a six dans un deux pièces,
On manque pas de poisse mais plutôt de place,
Tenir bon on le fais depuis belle lurettes, hélas
Les années passent, mêmes sensations, mêmes mal de vivre, mêmes frustrations,
Voir son père et sa mère ramener chaque fin de mois pas plus d’francs qu’de roses,
C’est triste à dire, c’est triste et dur, ça se tramera pas c’est vérité,
Les transcrire encore plus mais faut bien qu’un jour tout cela soit cité,
Nos destinées sont sombres ici-bas et ça tu le sent bien,
Ce que j’écrit je l’ai vécu car moi aussi je vient d’où ça ne sent bon,
Là ou les jeunes s’en battent,
Vivent leur vie sans but ni bac,
Seul passe-temps s’insurger contre la P.J et tous ses actes,
Perpétuelle souffrance pour les parents, RMI devenu l’objet des plus grands fantasmes,
Et si pour eux salaire trop frivole, alors la faim chasse les loup des bois,
Ont va extorquer leur tunes de manière insatiable sous leur yeux,
Appliquer la loi du Talion et rendre justice sous leur cieux.
Refrain :
T’a vu ou tu voulait réussir, merde, foire,
Ça c’est l’destin,
Une capitale unique donné par l’juge,
Putain d’destin,
Des frère de jadis qui aujourd’hui t’maudissent,
Question d’destin,
Des rêve qui partent en fumé s’estompe,
Ça c’est l’destin,
Les laissés pour compte, rendre l’âme tous en hiver,
Un triste destin,
Ibrahim Bourram noyé par l’fn dans la seine,
Sombre destin,
Apocalypse, TPS, ATK qui faut deteste hein ?
Apocalypse, TPS, ATK une question d’reste hein.
J’agis pas sans structurer, je doit assurer, pour voir ce truc durer,
Je rêve d’une réussite longue durée, d’avance ça peut pas se mesurer,
J’avance, et pour me rassurer, je pense déjà a ce que j’ai endurer,
Le destin fais ta vie et ta vie te d’mande pas ton avis,
Tant je survie je suis ravi, avide dans un monde plein de ce-vi,
Même si je connais pas la suite elle est écrit
Je me félicite, de la recettes des gains officieux illicites, ce qui nécessite
Qu’on opère vicieux, même si je suis pas superstitieux,
Quand je réussi je remercie Dieu, c’est mieux, j’dirait pas pour autant que je suis pieux,
Si mon destin c’est pas l’meilleur, mais je peut pas le dire je suis pas si vieux,
J’ai pas le temps de m’assoupir mais pas de soupir, même si c’est pas super
Y a des sonne-per pour qui c’est pire,
J’ai pas trop souffert mais c’est fort si ça peut suffire
TEST, trop de phases/seconde. Apocalypse, mec l’avenir faut qu’on le déchire
Le destin frappe au hasard, des chanceux et des poissards,
Inégalité devant la destiné,
Illégalité car nécessité, pour ceux qui naissent en cité,
Pour moi pas de draps en satin, pour d’autre pas de flics excités,
Faut que ce son me sorte de la misère,
Vicer mes frères je sais que ça se paiera dans l’au-delà,
Faut de la force quand tu tombe pour un faut délit,
"Sautez-le" et les keufs sert ton reuf au saut du lit,
Incendie le destin comme le jour ou ton père est parti,
Au bled scred, l’aide pour la mi-f, c’est pour eux qu’on plaide
Ici c’est cheum mais l’Est a ses charmes,
Et sur les jeunes le destin s’acharne,
Sa chère mère l’a quittée, la vie l’a décapitée,
Triste sort, en amertume en rime sur les pistes, sort puisque fort faut être,
Je l’serais, et si mort faut m’être, je l’ferait,
D.E.S.T.I.N, ni respect, ni haine.
Les dieux choisissent les siens, c’est ça l’sale dilemme
Ma destiné est de faire kiffé les frères, jusqu’au bout mec le rap ma dope,
TEST mon pseudo, lyrics pur et dur sans faire le dep,
Le rap en guise de larmes, ??? S’acharne, sale destin,
La vie vaut la peine d’être vécu, mille raison de la détester,
Rester tel quel, phase en pêle mêle,
Apocalypse, TPS, Max te déchire comme un scalpel.
Refrain
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