Acte 2 de la trilogie. Après "15 Aout", Vîrus nous donne maintenant rendez-vous le "31 Décembre". Là encore, la date est forte ; elle symbolise ici la solitude et le mal-être ressenti par ceux qui, contrairement à la masse, n’ont rien à fêter, encore moins une nouvelle année qui sera sûrement pire que la précédente.
Toujours aussi noir, voir encore plus que sur le 1er volet, le MC misanthrope flirte avec des envies de fugue, de meurtre, de suicide et autres joyeuseries.
Si la "musicalité" des morceaux n’est pas exceptionnelle, la plume de notre clown triste est toujours aussi excellente. De celle qui vous oblige à réécouter plusieurs fois une même chanson, avec les paroles devant les yeux, pour découvrir des nouveaux jeux de mots ou double sens insoupçonnés.
Vîrus transforme en tout cas l’essai avec ce deuxième opus dans la pure lignée du premier. Suite et fin du triptyque avec "14 février". Tout un programme.