Voici l’équipe-type composée de joueurs dont les équipes n’auront pas vu plus loin que les quarts de finale de cet Euro 2012. Que l’Irlande, l’Ukraine et la Pologne m’excusent mais je n’ai pas pu trouver de place pour l’un de ses représentants, si ce n’est sur le banc de cette dream-team du pauvre.
Remplaçants : Lloris, Modric, Dzagoev, Blaszczykowski, Jiracek, Yarmolenko, Konoplyanka, Ribery, Samaras
MALAFEEV Viatcheslav : Pour être un bon gardien en Russie, il faut que ton nom finisse en -feev. Akin- blessé, la Russie n’a rien perdu au change avec Mala-. Solide et austère comme une façade de bâtiment soviétique, Malafeev a comme la plupart de ses coéquipiers beaucoup de talent mais lui il le conjugue à la régularité. Ce qui est plutôt rare au pays d’Arshavine et de Zhyrkov.
GEBRESELASSIE Theodor : Un blaze de coureur de fond éthiopien, un pensionnaire du Slovan Liberec. Voici le pedigree improbable de ce joueur qui est pourtant l’une des grandes révélations de cet Euro. Bon défensivement et offensivement, Theodor à profiter de la qualification tchèque en 1/4 pour quitter Liberec et décrocher un transfert la saison prochaine au Werder de Brême.
PAPADOPOULOS Kyriakos : Le Robocop grec est le symbole de la solidité défensive et des qualités mentales affichées par la sélection hellène. Costaud, il a sut se démener au centre de la défense que-grè, qui a eu comme prévu énormément de boulot. Et s’il a logiquement plié contre l’Allemagne, Papadopoulos peut être fier de son Euro, lui qui n’était même pas titulaire au début de la compétition.
MELLBERG Olof : 4ème Euro, bientôt 35 piges au compteur, une barbe aussi vieille mais le Viking est toujours bel et bien là. Véritable patron de l’arrière-garde suédoise, il impose toujours autant le respect. Mais le guerrier est aussi le premier à se porter vers l’avant quand son équipe est en galère. Doublé contre l’Angleterre après avoir fait le doublé coupe-championnat avec l’Olympiakos. Du grand Olof.
JOHNSON Glen : Censé être le maillon faible anglais, Johnson a su tiré son épingle du jeu. Toujours aussi tranchant offensivement, avec de très bons centres ou frappes au but, il a réussi à être solide défensivement ce qui n’était pas gagné d’avance vu les casseroles qu’il traine en la matière.
CABAYE Yohan : Epargné par le tourbillon médiatique dans lequel est emporté les Bleus depuis leur retour au pays, il a su tirer s’extirper du marasme ambiant aussi bien dans son comportement que dans son apport sur le terrain. Récupérateur, relanceur, bon technicien et bon frappeur, il est LA satisfaction française, lui qui est pourtant tout sauf une star.
GERRARD Steven : Certes ce n’est plus le Gerrard de 2005, mais s’il ne fallait retenir qu’un Three Lions ce serait lui. Plus aussi tranchant que par le passé, sa science et sa technique sont toujours présentes et délesté de l’encombrant Lampard, il a pu rayonner en seul et véritable patron dans l’entrejeu anglais.
SNEIJDER Wesley : Certes ce n’est plus le Sneijder de 2010, mais s’il ne fallait retenir qu’un Oranje de la désastreuse campagne néerlandaise, ce serait lui. Il a distillé tant bien que mal des bons ballons au reste de l’armada offensive. Au final, les Pays-Bas se sont fait éjecter du groupe de la mort sans le moindre point. Rude (Van Nistelrooy).
IBRAHIMOVIC Zlatan : On a tout dit (et son contraire) sur Zlatan. Placé en n°10, le génie suédois était de tous les mouvements offensifs de sa sélection. 2 buts, 1 poteau, des passes qui auraient du être décisives si ces partenaires avaient un 1/10e de son talent et en cerise sur le gâteau, le plus beau but de la compétition dans le buffet de la France. Oui mais la Suède n’a pas passé le 1er tour, donc les mauvaises langues diront qu’il a échoué. Putain de mirage Shevtchenko.
MANDZUKIC Mario : Il est grand, talentueux, joue en Bundesliga et son nom fini en -ic. Bref, Mario Mandzukic est le portrait-robot du joueur croate. Menace constante pour ses adversaires durant cet Euro, aussi bien par son sens du but que sa qualité de dribble, il décroche un transfert au Bayern, faisant le chemin inverse d’Ivica Olic. Aulas prend déjà peur.
KROHN-DEHLI Michael : Il est petit, inconnu au bataillon et joue à Brondby. Autant dire que les défenses néerlandaises, allemandes et portugaises, qui en ont vu d’autres, ne s’attendaient pas à ce que le Danois soit aussi performant avec 2 buts en 3 matchs. Mais l’ancien joueur de l’Ajax s’est montré insaisissable et a permis au Danemark de finir devant les Pays-Bas et de rêver à la qualification jusqu’à la fin. Belle perf.
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Messages de forum
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je trouve que cette equipe type est tres mauvaise, Casillas, Torres, Balotelli et tout les autre y sont ou ??
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par parisenforce - 28/07/2013 18:44
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