Les Traoré sont à l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Burkina, Cote d’Ivoire et surtout Mali) ce que les Martin sont à la France. Mais là ou le patronyme français est plutôt rare dans le football actuel (désolé Marvin) son pendant africain est lui présent en force. Place donc à l’équipe-type des Traoré.

 MOKOBÉ Traoré du 113 (de son vrai prénom donc), est celui qui a fait chanté "Ou lala" à Messi. Autant dire que le lascar est capable d’humilier le meilleur attaquant du monde. Il a donc logiquement sa place dans les buts de notre sélection patronymique.

 ARMAND Traoré ou le portrait robot du joueur parti trop jeune (à Arsenal en 2005 à l’âge de 16 ans). Ses maigres apparitions sous le maillot des Gunners ne lui ont pas permis d’exprimer son potentiel, il roule sa bosse depuis pour gratter du temps de jeu par-ci par-là à Portsmouth, la Juve (!) et aujourd’hui QPR. Devrait en toute logique finir par débarquer à Lorient tôt ou tard.

 ISMAËL Traoré ou le portrait robot du joueur titulaire en Ligue 1 mais que personne ne connait. Après de longues années à Sedan, l’Ivoirien franchit cette année le cap et s’impose en défense central à Brest.

 SAMMY Traoré, la légende. Grand frère, leader charismatique, ambianceur de vestiaire, générosité faite homme : on a tout dit sur l’aspect humain du grand Sammy. "C’est une crême" nous a même affirmé Pejmaxx, rappeur de Créteil et ami du Franco-Malien. Injustement raillé, on le fait passer pour un simple clown, oubliant de mentionner ses qualités de joueurs : principalement son physique impressionnant et son mental qui l’est tout autant. Le capitaine naturel de notre Traoré dream team.

 DJIMI Traoré, c’est avant tout l’histoire d’un mec placé au bon moment au bon endroit. Sinon comment expliquer son CV au vu de ses qualités ? Lens, Liverpool, Rennes, Monaco, Marseille entre autres. Et vous savez quoi ? Il a une Ligue des Champions à son palmarès. Si si.

 KALILOU Traoré lui aussi à un CV qui interpelle. Mais le sien s’apparente plus au galérien globe-trotter. A 25 ans, le milieu de terrain est deja passé par le championnat malien, marocain, croate et danois avant d’atterir cette saison au FC Sochaux.

 BAKAYE Traoré. Amiens, Nancy, Milan AC. Cette ascension foudroyante pourrait faire office de fabuleux destin mais non, il s’agit plus d’une erreur de casting. Les Rossoneri s’en sont d’ailleurs rendu compte très vite : recruté en juin 2012, dès septembre il ne fait pas parti de la liste des 25 joueurs susceptible de jouer la Ligue des Champions. Pourtant performant lors de la dernière CAN où le Mali a fini sur le podium, il chiffre seulement 54 minutes de jeu en Serie A. Triste.

 ALAIN Traoré alias le tube de l’été. Monstrueux en août 2011 avec Auxerre, il réitère l’été suivant avec Lorient. Sous le soleil, Alain marche sur l’eau et enfile les missiles pleine lulu. Mais c’est une autre histoire quand la bise fut venue. Il rentre dans le rang, ça ne marche plus. Le Burkinabé a tout de même un gros potentiel, soyez-en convaincu.

 MAHAMANE Traoré. L’homme à tout faire du milieu de terrain niçois est en pleine progression. Le Malien, peu convaincant à ses débuts sous le maillot de l’OGCN, est revenu revigoré de son prêt messin à l’étage inférieur, pour enfin s’imposer chez les Aiglons. Une belle promesse.

 ABDOU Traoré. Lui aussi passé par l’OGC Nice, le milieu bordelais tarde à confirmé et semble à 24 ans ne plus être capable de vraiment progresser. S’il veut être titulaire indiscutable, il devra surement se trouver une écurie plus modeste, plus en adéquation avec son talent, que nous qualifierons de très moyen.

 LACINA Traoré, c’est "l’autre" attaquant de Makachkala. Si Eto’o lui fait bien sur de l’ombre, la grande perche ivoirienne (2m02 !) n’a pas à rougir de ses performances et ses stats en championnat russe égalent presque celle du Roi Camerounais. Excusez du peu. Bref, à 22 ans, c’est un talent à suivre de très prés, qui ne devrait pas faire de vieux os dans le bucolique Daguestan.

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